Comprendre le Cancer de la Prostate
Pourquoi ce sujet est essentiel : le cancer de la Prostate
Le corps est le miroir de ce que nous vivons : tensions accumulées, émotions non exprimées, héritages familiaux invisibles y laissent leur empreinte. Le mois de novembre, dédié à la sensibilisation au cancer de la prostate, est l’occasion d’éclairer ce phénomène avec bienveillance, engagement et pragmatisme. En tant que leader ou entrepreneur, tu fais face à de fortes pressions, mais prendre soin de ton équilibre corps–esprit est tout aussi crucial que tes performances professionnelles. Abordons donc ce qu’est le cancer de la prostate, ses facteurs, et comment un accompagnement holistique peut faire la différence, sans verser dans un discours alarmiste.
État des lieux – France, Europe, Monde
En France, le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent et la troisième cause de décès par cancer chez l’homme (cancer.fr) :
- Les chiffres récents parlent d’eux-mêmes : 59 885 nouveaux cas diagnostiqués en 2018 et 9 228 décès en 2022
- L’âge médian au diagnostic est de 64 ans, la majorité des cas survenant chez les hommes de plus de 65 ans
- Ce cancer représente environ un quart de tous les cancers masculins en France
- La bonne nouvelle est que son pronostic est généralement favorable : le taux de survie nette à 5 ans est d’environ 93 % pour les hommes diagnostiqués en 2010-2015
- Ces données encourageantes ne doivent toutefois pas faire oublier l’épreuve individuelle que représente la maladie.
- En Europe, dans les pays de l’UE-27, le cancer de la prostate constituait 23,2 % de tous les nouveaux cas de cancers masculins en 2020 (hors cancers de la peau non mélanomes) et environ 9,9 % des décès par cancer chez les hommes. Il s’affirme ainsi comme le cancer le plus fréquent chez les hommes et la troisième cause de mortalité par cancer (après le poumon et le colorectal) - (easistent.ro)
- À l’échelle mondiale, plus de 1,4 million de nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2020 (who.int)
- Le cancer de la prostate figure parmi les cancers les plus répandus dans le monde, soulignant l’importance d’une prise de conscience globale. Ces statistiques générales rappellent l’ampleur du sujet, tout en invitant à regarder au-delà des chiffres chaque parcours individuel.
Les origines et facteurs de risque
Antécédents familiaux : pas une fatalité écrite d’avance
La grande majorité des cancers de la prostate sont sporadiques, c’est-à-dire sans antécédent familial direct. On estime qu’environ 20 % des cas présentent une composante familiale (lorsque au moins deux proches parents sont touchés), et à peine 5 % des cas seraient réellement d’origine héréditaire liée à des mutations génétiques identifiées (urofrance.org)
Autrement dit, avoir un père ou un frère ayant été concerné par ce cancer est un signal d’attention, mais pas une certitude. Il s’agit d’un facteur de risque parmi d’autres, non d’une prophétie immuable. D’ailleurs, focaliser son esprit sur une peur héréditaire peut être contre-productif : plus la croyance en une « fatalité familiale » s’ancre, plus elle peut générer du stress et de la négativité. Selon certaines approches psycho-énergétiques, un état d’esprit craintif et résigné abaisse notre “vibration” vitale, ce qui affaiblit le terrain du corps (hozhoparis.com)
À l’inverse, cultiver des pensées positives et du lâcher-prise contribue à préserver notre santé. En somme, l’hérédité n’est pas un destin gravé dans le marbre, elle invite surtout à rester à l’écoute de soi, sans paniquer inutilement.
Tendance actuelle : un cancer de la prostate plus précoce ?
Traditionnellement associé aux hommes de plus de 60 ans, le cancer de la prostate commence à toucher de plus en plus d’hommes dès la quarantaine, en France comme à l’international. (Santé Publique France – Données épidémiologiques France)
En Australie, les données du Cancer Institute NSW révèlent une évolution marquante : chez les hommes de 40 à 49 ans, les cas sont passés de 136 en 2000 à 405 en 2024, soit une hausse de +137 %. Chez les 30–39 ans, on observe une multiplication par 5 du nombre de cas. Cette augmentation ne peut s’expliquer uniquement par des facteurs génétiques ou des biais de dépistage.
En France, les registres indiquent aussi une hausse discrète mais continue des cas chez les 40–49 ans, particulièrement dans les grandes villes, où le stress, la sédentarité, le manque de sommeil et une alimentation pro-inflammatoire sont plus répandus.
Les chercheurs s’accordent sur une chose : ce sont les modes de vie actuels, pression mentale, rythme de travail intense, dérèglement du sommeil, charge mentale, épuisement professionnel, pollution, mauvaise hygiène de vie et exposition aux perturbateurs endocriniens qui forment un terrain propice à un déclenchement plus précoce.
Le stress chronique, en particulier, est mis en lumière par l’étude UK Biobank (2025) : chez les hommes de moins de 58 ans, une charge allostatique élevée (signes physiologiques de stress prolongé) est associée à 1,6 à 1,8 fois plus de risque de développer un cancer de la prostate.
Ces conditions créent un terrain corporel fragilisé, propice à une inflammation silencieuse, une dérégulation hormonale et un affaiblissement du système immunitaire.
Ce n’est donc plus une question d’âge, mais d’équilibre
global.
Prendre soin de son corps, de son mental, de son énergie et de
ses émotions n’est pas un luxe : c’est une stratégie de prévention
profonde. Pour les hommes actifs, dirigeants et leaders, c’est aussi un
acte de responsabilité envers soi-même et envers ceux que l’on
guide.
D’autres facteurs de risque classiquement reconnus existent :
Origine ethnique : les hommes d’ascendance africaine ou afro-antillaise présentent des taux d’incidence plus élevés que les autres (ligue-cancer.net)
Les raisons peuvent être en partie génétiques, mais aussi socio-économiques et environnementales.
Mutations génétiques : certaines mutations héréditaires comme celles des gènes BRCA1/2 – bien connus pour le cancer du sein, peuvent augmenter le risque de cancer de la prostate (ligue-cancer.net)
Cela reste toutefois marginal à l’échelle de la population générale.
Surpoids et sédentarité : un mode de vie sédentaire, associé à un excès de poids, est lié à un risque accru de développer ce cancer
Le manque d’activité physique et une alimentation déséquilibrée entretiennent un terrain inflammatoire propice aux maladies chroniques en général.
Expositions environnementales : l’exposition à certains cancérigènes pourrait jouer un rôle. Par exemple, l’arsenic (un contaminant de l’eau ou de certains lieux de travail) a été évoqué parmi les facteurs possibles
De même, les chercheurs explorent l’impact de l’alimentation (excès de graisses animales, de laitages, alimentation pro-inflammatoire…) ou d’un faible niveau de vitamine D sur l’apparition de ce cancer, sans conclusions définitives à ce jour.
En clair, le cancer de la prostate résulte d’un enchevêtrement de facteurs plutôt que d’une cause unique. Ce qui signifie qu’il est possible d’agir sur certains d’entre eux – par exemple le mode de vie, pour influencer positivement la donne.
Stress, vie professionnelle et héritages transgénérationnels
Au-delà des facteurs « médicaux » classiques, notre hygiène de vie psychologique et émotionnelle joue un rôle clé, trop souvent sous-estimé. Dans le cadre de ton activité professionnelle intense, il est possible que tu aies intégré le stress comme une norme, avec la pression de toujours devoir être performant. Or, ce stress chronique a un coût : il maintient le corps dans un état d’alerte permanente qui l’use et l’affaiblit sur la durée. Des études suggèrent par exemple qu’un stress prolongé au travail est associé à un risque accru de cancer de la prostate avant 65 ans (frontiersin.org)
Le mécanisme biologique invoqué porte notamment sur l’inflammation : une activation prolongée du système nerveux et hormonal du stress peut favoriser un terrain inflammatoire, lequel est lié à de nombreuses pathologies. Récemment, des chercheurs ont montré que des hommes vivant dans des environnements socio-économiques stressants présentent dans leurs tumeurs une expression plus élevée de gènes liés au stress et à l’inflammation, ce qui pourrait contribuer à rendre le cancer plus agressif (jamanetwork.com)
En d’autres termes, l’esprit et le corps sont intimement connectés : le vécu émotionnel et les conditions de vie peuvent influencer l’évolution biologique de la maladie.
Parlons aussi des héritages transgénérationnels. Il ne s’agit pas ici de gènes, mais de ces loyautés familiales invisibles qui se transmettent inconsciemment de génération en génération. Combien d’hommes de nos lignées ont-ils dû “tenir bon” envers et contre tout, sans jamais montrer de signes de faiblesse ? Ces schémas, comme l’injonction à ne pas se plaindre, à porter seul de lourdes responsabilités, ou à taire ses blessures, peuvent traverser le temps et influencer nos propres comportements face au stress et à la santé. On sait désormais que de grandes épreuves vécues par nos ancêtres (guerres, famines…) peuvent laisser des traces biologiques via l’épigénétique, c’est-à-dire des modifications dans l’expression des gènes. Une étude emblématique publiée dans Science a montré que des épisodes de famine au XIXᵉ siècle en Suède avaient eu un impact mesurable sur la santé des petits-enfants des survivants (lexpress.fr)
Cela suggère que nos cellules “se souviennent” en partie des expériences de vie de nos aïeux, même si la science en est encore à explorer ces phénomènes complexes. Sans aller jusqu’à attribuer nos maladies exclusivement aux traumatismes du passé, il est enrichissant d’élargir le regard : parfois, libérer une parole ou un fardeau familial peut faire évoluer positivement notre rapport au corps.
Enfin, il y a le déséquilibre entre vie personnelle et professionnelle. Un homme pris dans un tourbillon de travail sans fin, coupé de ses besoins et de ses émotions, court à l’épuisement. À trop ignorer les signaux du corps (fatigue, douleurs, troubles du sommeil…), on finit par se déconnecter de soi. Or, quand le leader en toi ne se ressource plus, qu’il n’écoute plus son ressenti, c’est l’entièreté de ton leadership intérieur qui vacille. Le corps peut alors tirer la sonnette d’alarme à travers une maladie, obligeant à un nécessaire temps d’arrêt. Le cancer de la prostate, dans sa dimension symbolique, touche au noyau de l’identité masculine (sexualité, fertilité, virilité). Sa survenue peut être l’ultime message du corps pour t’inviter à rééquilibrer les sphères de ta vie et à redéfinir tes priorités.
Conséquences dans la vie pro et perso
Lorsqu’un homme est confronté à ce type de diagnostic, c’est toute sa vie professionnelle comme personnelle qui en ressent l’onde de choc.
Au travail : La première réaction peut être la peur de perdre sa place. Vais-je pouvoir rester aussi performant ? Que va penser mon équipe si je dois lever le pied ? La perspective de ralentir (voire de s’arrêter temporairement) et de demander de l’aide heurte souvent l’ego et l’image de leader invulnérable que beaucoup d’hommes cultivent. Il peut en résulter un sentiment de fragilité ou d’échec, difficile à partager dans un univers professionnel compétitif. Certains choisissent de s’isoler, de peur d’être jugés “faibles”, tandis que d’autres surcompensent en travaillant d’autant plus au risque d’aggraver leur état de fatigue. Dans tous les cas, la confiance en soi peut en prendre un coup, et le rapport au travail s’en trouve modifié. La question du sens émerge aussi : ce que je fais a-t-il toujours autant de valeur ? Suis-je prêt à sacrifier ma santé pour ma carrière ? Ce type d’interrogations profondes peut survenir à la faveur de la maladie.
Dans la vie personnelle : Le couple, la famille, la relation à son propre corps, tout est impacté. Le diagnostic amène souvent un homme à revisiter sa relation avec lui-même : quelle place occupe ma santé et mon bien-être dans ma vie ? Il y a parfois une remise en question de la sexualité et de la virilité : les traitements du cancer de la prostate peuvent entraîner des effets secondaires (troubles de l’érection, diminution de la libido, modifications du rapport à l’intimité) qui touchent à l’estime de soi. Cela demande une réadaptation au sein du couple, d’oser communiquer sur ses peurs et son ressenti. Par ailleurs, le rôle de protecteur ou de pilier familial peut sembler vacille, surtout si l’on se retrouve temporairement en position de faiblesse et qu’il faut accepter le soutien des autres. Pour beaucoup d’hommes, c’est une leçon d’humilité et d’humanité que d’apprendre à recevoir l’aide de ses proches sans se sentir diminué. Enfin, cette épreuve confronte souvent à la notion de transmission : qu’ai-je construit et que laisserai-je derrière moi ? Ai-je pris le temps de transmettre autre chose que mon travail ? Ces réflexions existentielles, bien que difficiles, peuvent déboucher sur des ajustements salutaires dans la vie personnelle (passer plus de temps en famille, exprimer davantage ses émotions, réévaluer ses priorités…).
L’équilibre global corps–esprit–émotion : En filigrane, le cancer de la prostate est une invitation à restaurer la connexion entre ces dimensions. Le corps, contraint de s’arrêter, offre à l’esprit l’opportunité de faire le point. De nombreuses fois, des hommes témoignent qu’à travers cette épreuve, ils ont redécouvert l’importance de leur vie intérieure, de leur santé émotionnelle. Un leadership vraiment impactant ne repose pas que sur l’action et la performance visibles ; il s’enracine dans la présence incarnée, l’écoute intérieure, la capacité à prendre soin de soi pour mieux inspirer les autres. Cette maladie, paradoxalement, peut devenir un miroir révélant les déséquilibres passés et ouvrant la voie à une reconstruction plus harmonieuse.
En tant que coach – l’accompagnement adapté
Face à ces enjeux, un accompagnement holistique et engagé peut faire toute la différence. Chez Well-In-You, nous avons développé une approche globale pour aider les dirigeants et entrepreneurs à naviguer à travers ces turbulences, en renforçant leur leadership intérieur tout en prenant soin de leur santé. Concrètement, cela passe par plusieurs axes complémentaires :
Mindset & leadership intérieur : Travailler sur l’état d’esprit et la posture. Il s’agit d’aider l’homme à redéfinir sa valeur personnelle au-delà de ses performances, à s’autoriser à ralentir quand c’est nécessaire, à accepter d’être vulnérable sans sentir sa dignité entamée. On explore la capacité à déléguer, à faire confiance aux autres, pour alléger la pression excessive qu’il se met souvent sur les épaules. Revoir ses croyances limitantes, les liens transgénérationnels... (« je dois être fort et tout gérer seul », « demander de l’aide est un aveu de faiblesse », etc.) permet de bâtir un leadership plus authentique et résilient.
Gestion du stress & régénération : Mettre en place des rituels de récupération dans le quotidien comme par exemple la sophrologie, EFT et l’hypnose. Cela passe par des exercices très concrets de respiration, de méditation ou de relaxation, afin de sortir du mode “pilotage automatique sous stress” et d’activer la réponse de détente du corps. Apprendre par exemple des techniques de cohérence cardiaque ou de respiration profonde peut aider à faire chuter rapidement la tension nerveuse. On intègre également une hygiène de vie alignée : sommeil de qualité, activité physique régulière (adaptée aux capacités de chacun), alimentation anti-inflammatoire… L’objectif est de permettre au corps de se régénérer et de renforcer son immunité. Ces pratiques sont d’autant plus importantes que la science reconnaît désormais l’impact du mental sur le physique : le champ de la psycho-neuro-immunologie étudie précisément comment le stress, les émotions et le mode de vie influent sur nos hormones et nos défenses immunitaires (hozhoparis.com).
En cultivant le calme intérieur et des habitudes saines, on maximise ses chances de mieux traverser l’épreuve sur le plan physiologique.
Qualité relationnelle & soutien social : Inviter à briser l’isolement en s’appuyant sur la puissance du collectif. Culturellement, beaucoup d’hommes ont appris à “faire face seuls” et à taire leurs états d’âme. Nous travaillons à ouvrir des espaces de parole sécurisés, où chacun peut déposer ce qu’il ressent sans crainte de jugement. Par exemple, via des cercles de parole entre pairs (d’autres hommes touchés de près ou de loin par ce cancer, ou confrontés à des défis de vie similaires). Partager son vécu, entendre celui des autres, permet de normaliser ce que l’on traverse et de se sentir compris. Ce soutien social est un facteur de résilience émotionnelle avéré. Renforcer la communication avec les proches (conjoint, famille) fait aussi partie de cet axe : oser dire ses peurs, exprimer ses besoins d’aide ou de temps pour soi. On redonne une place centrale à l’humain et au lien, pour éviter que la personne ne se replie dans une solitude néfaste.
Énergie et corps : Réapprendre à écouter son corps comme un allié. Beaucoup d’hommes, par éducation, ont été coupés de leurs sensations corporelles (sauf peut-être lors de la pratique sportive). Ici, on encourage une écoute fine des signaux du corps, qu’ils soient physiques (douleurs, fatigue…), émotionnels ou intuitifs. Des pratiques comme le scan corporel, le yoga doux ou même la danse intuitive peuvent aider à renouer ce dialogue corps–esprit. Il s’agit également de redéfinir une relation saine à la masculinité : accepter que prendre soin de soi, se reposer, se soigner, n’enlève rien à sa valeur en tant qu’homme. Au contraire, c’est faire preuve de sagesse et de courage. Le corps est abordé non plus comme une simple « machine à performer », mais comme un partenaire de vie précieux qu’il convient d’écouter, de respecter et d’aimer. En reconnectant ainsi avec son énergie vitale, on peut petit à petit augmenter son niveau de bien-être et de vitalité au quotidien.
Accompagnement collectif et ateliers spécialisés : En parallèle du coaching individuel, nous proposons des groupes de soutien et des ateliers thématiques pour créer une dynamique d’entraide. Par exemple, des ateliers sur la gestion du stress, sur la masculinité positive, sur la transmission et le sens ou sur l’équilibre vie pro/vie perso. Ces sessions collectives permettent de bénéficier de l’intelligence collective, chaque participant repart enrichi des expériences des autres. On y trouve de l’inspiration, des idées pratiques, et souvent une motivation renouvelée pour opérer des changements dans sa propre vie. Cette synergie de groupe redonne foi en sa capacité à rebondir. De plus, s’engager dans une démarche collective rompt définitivement le sentiment d’être « seul face à son problème ». Chez Well-In-You, nous croyons fermement que la force du groupe potentialise les transformations individuelles.
Cet accompagnement global vise à adresser toutes les dimensions de l’être. Il ne s’agit pas seulement de “coaching” au sens classique, ni uniquement de soutien psychologique, ni uniquement de conseils de santé : c’est un parcours complet où mental, émotionnel, physique et énergétique avancent main dans la main. Chaque exercice de respiration pratiqué, chaque échange en cercle de parole, chaque prise de conscience sur un schéma de pensée limitant vient consolider l’édifice de ton équilibre intérieur. L’objectif final : que tu en ressortes grandis, plus aligné et plus solide, quels que soient les aléas de la vie.
Ce qu’il reste à améliorer, ensemble
Malgré les progrès, il reste des axes sur lesquels nous tous, en tant que société et accompagnants, devons œuvrer :
Sensibiliser davantage, sans dramatiser : Le cancer de la prostate étant fréquent, tout homme est concerné à un moment de sa vie par sa santé prostatique. Il est urgent d’en parler plus librement, sans tabou. Bien sûr, le taux de survie à 5 ans est excellent (plus de 90 % en France (cancer.fr) , ce qui est rassurant, mais cela ne doit pas conduire à ignorer les signaux d’alerte. Apprenons à écouter notre corps et à consulter dès qu’un symptôme inhabituel persiste (troubles urinaires, douleurs pelviennes, etc.), sans attendre. La sensibilisation consiste aussi à informer sur les facteurs de risque sur lesquels on peut agir (mode de vie, dépistage familial ciblé en cas d’antécédents, etc.), tout en évitant de créer de l’anxiété excessive. Trouver le juste équilibre entre vigilance et sérénité est essentiel.
Réduire l’isolement des hommes face à la maladie : Culturellement, beaucoup d’hommes ont encore du mal à parler de leurs problèmes de santé, par crainte d’être perçus comme faibles. Cet isolement volontaire peut aggraver le vécu de la maladie. Il est donc crucial de multiplier les espaces de parole dédiés aux hommes, que ce soit au sein des associations de patients, de groupes de parole, ou même dans l’entreprise. Encourager une culture où demander du soutien est valorisé, où l’on normalise le fait qu’un leader peut traverser des ennuis de santé et rester légitime, voilà un chantier important. Nous nous engageons à créer et animer ces espaces bienveillants, pour que aucun homme ne traverse cette épreuve dans la solitude ou la honte silencieuse.
Intégrer la santé globale dans le monde professionnel : Les entreprises et organisations ont un rôle à jouer. On constate déjà, ces dernières années, une prise de conscience de l’importance du bien-être au travail. Il faut aller plus loin en intégrant spécifiquement la dimension de santé des dirigeants et entrepreneurs. Ces derniers sont souvent ceux qui prennent le moins de congés maladie, qui repoussent leurs rendez-vous médicaux faute de temps, etc. Il est temps de faire évoluer les mentalités pour que la performance ne soit plus opposée au bien-être, mais au contraire que la résilience et l’équilibre du leader soient vus comme des facteurs de succès à long terme. Concrètement, cela peut passer par des programmes de sensibilisation en entreprise, des coachings santé, l’aménagement d’emplois du temps plus souples après un souci de santé, etc. Un dirigeant en bonne santé physique, mentale et émotionnelle sera plus à même d’inspirer confiance et de guider ses troupes de manière durable.
Développer des parcours d’accompagnement complets : Enfin, il reste beaucoup à faire pour que l’accompagnement des hommes atteints d’un cancer (ou en rémission) soit vraiment holistique. Le parcours médical est souvent bien huilé (opérations, traitements, suivi urologique…), mais qu’en est-il du soutien psychologique, de l’aspect énergétique ou spirituel, de la réinsertion professionnelle ? Notre engagement est de proposer des parcours bien-être parallèles au parcours médical, où l’on travaille sur toutes les dimensions de l’individu. Cela implique de collaborer avec différents professionnels (médecins, psychologues, coachs, sophrologues, énergéticiens…) pour offrir une prise en charge globale. Un homme n’est pas qu’une prostate à soigner : c’est un être multidimensionnel. Apportons-lui des réponses à la hauteur de cette complexité, en sortant des silos.
En améliorant ces aspects, nous pourrons non seulement augmenter les chances de guérison ou de stabilisation de la maladie, mais aussi faire en sorte que chaque homme en ressorte plus fort et plus épanoui.
Pour conclure
Ce sujet dépasse largement la simple question médicale : c’est un appel à la conscience et à la transformation personnelle. Parler du cancer de la prostate, c’est parler de la condition de l’homme moderne face à sa santé, à ses peurs, à ses héritages et à ses responsabilités. En tant que chef d’entreprise, entrepreneur ou futur leader, ton rôle ne se limite pas à « performer ». Il inclut celui d’être aligné, régénéré, et inspirant pour les autres. Prendre soin de ton corps et de ton équilibre intérieur n’est pas un signe de faiblesse, c’est au contraire la base d’un leadership durable et éclairé.
Le corps, tout comme le leadership, mérite toute ton attention. Ignorer les messages du corps, c’est comme ignorer les voyants du tableau de bord de ta voiture en pleine course. À l’inverse, apprendre à les décrypter et à agir en conséquence te permet de durer sur la ligne d’arrivée et même de profiter du voyage. L’accompagnement que propose Well-In-You se veut un espace privilégié où tu peux t’exprimer librement, te poser loin du tumulte, et entamer un processus de transformation positive. C’est un chemin pour renforcer ton équilibre intérieur, retrouver du pouvoir sur ce qui dépend de toi (ton mode de vie, ton mindset, tes choix) et accepter ce qui ne dépend pas de toi avec davantage de sérénité.
L’enjeu, au fond, n’est pas seulement de “survivre” à un cancer de la prostate ou d’y échapper. L’enjeu, c’est de prendre soin de ta vie dans toutes ses dimensions – physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. C’est de faire de ton parcours un témoignage de leadership humaniste, où la vulnérabilité côtoie la force, où l’écoute de soi renforce l’impact sur le monde. Prends soin de ta vitalité comme de ton bien le plus précieux. Tu n’en deviendras que plus inspirant pour ceux qui te suivent, et plus en paix avec toi-même. Ensemble, changeons de paradigme : un leader en bonne santé, c’est une entreprise en bonne santé, et c’est au final une société tout entière qui y gagne. Ne l’oublie jamais, et n’hésite pas à faire appel à l’accompagnement dont tu as besoin, c’est l’acte le plus courageux et porteur d’espoir qui soit.
Tu as le pouvoir d’agir, dès maintenant, pour ton équilibre et ton avenir. Et c’est là tout le sens de notre engagement à tes côtés.
Réserve ton coaching
https://www.cancer.nsw.gov.au/reports/prostate-cancer-statistics-2024
https://www.santepubliquefrance.fr/
https://www.e-cancer.fr
cancer.fr
easistent.ro
who.int
urofrance.org
hozhoparis.com
ligue-cancer.net
frontiersin.org
jamanetwork.com
lexpress.fr
hozhoparis.com